Frédéric Duverger, président du conseil d’administration de l’entreprise Grands Moulins de Paris
Encore une fois, l’automne nous revient. Tu es là aujourd’hui, à mes côtés. Comme souvent, quand tu m’accompagnes dans mes promenades. Quand mon regard se perd sur l’horizon, quand je m’absente de ce monde pour te retrouver. J’entends ta voix, à la terrasse d’un café, ou juste en allongeant le pas dans les rues parisiennes. Tu marches à mes côtés. La rue de Mézières, un petit restaurant rue des Canettes. Ou le pont sur la Seine à côté de la Conciergerie. Tu te rappelles, hein ! Nos rires, nos espoirs, nos doutes, nos désespoirs. Ou encore à l’Elysée, je te revois discuter avec Mitterrand. J’étais fier de toi, Franck.
Merci pour tous tes conseils que tu continues à me prodiguer, Franck. Tu sais, malgré ma forte tête, je les écoutes et je les suis. Toi aussi tu as une forte tête, reconnais le aussi ! Mais tu vois souvent juste.
Repassent devant mes yeux les plaines américaines, nos rires, nos galères, nos pensées. Tant et tant de conversations pour comprendre le monde et le refaire. Tant de réflexions qui permirent de voir et de prévoir plus clair.
Nous nous étions promis de traverser aussi la Russie. Je le ferai un jour, et tu seras bien là, à mes côtés.
Fred.
Frederic Duverger et Franck Biancheri, 1991
(crédit photo: Philippe Portalier)
Frédéric Duverger, président du conseil d’administration de l’entreprise Grands Moulins de Paris
Encore une fois, l’automne nous revient. Tu es là aujourd’hui, à mes côtés. Comme souvent, quand tu m’accompagnes dans mes promenades. Quand mon regard se perd sur l’horizon, quand je m’absente de ce monde pour te retrouver. J’entends ta voix, à la terrasse d’un café, ou juste en allongeant le pas dans les rues parisiennes. Tu marches à mes côtés. La rue de Mézières, un petit restaurant rue des Canettes. Ou le pont sur la Seine à côté de la Conciergerie. Tu te rappelles, hein ! Nos rires, nos espoirs, nos doutes, nos désespoirs. Ou encore à l’Elysée, je te revois discuter avec Mitterrand. J’étais fier de toi, Franck.
Merci pour tous tes conseils que tu continues à me prodiguer, Franck. Tu sais, malgré ma forte tête, je les écoutes et je les suis. Toi aussi tu as une forte tête, reconnais le aussi ! Mais tu vois souvent juste.
Repassent devant mes yeux les plaines américaines, nos rires, nos galères, nos pensées. Tant et tant de conversations pour comprendre le monde et le refaire. Tant de réflexions qui permirent de voir et de prévoir plus clair.
Nous nous étions promis de traverser aussi la Russie. Je le ferai un jour, et tu seras bien là, à mes côtés.
Fred.
Frederic Duverger et Franck Biancheri, 1991
(crédit photo: Philippe Portalier)