[dropcap]M[/dropcap]any Europeans have never understood Nigel Farage. His objective was never just Brexit. His real ambition is the collapse of the European Union.
Enter (soon to be) President Trump. He celebrated Brexit as “a great thing”. He has also repeatedly said he will “Appoint tough and smart trade negotiators to fight on behalf of American workers”. So how is he going to get those better deals and prove to his voters that he is doing business better? By picking a fight with China? No, rather on the advice of his friend Nigel, it will be by playing European countries off, one against the other.
The EU is, after all, a very easy target for a clever business man with a flair for the deal. President Trump will start by promising to strike a major new free trade with the UK just as soon as it has left the EU. The message will be clear: dump the EU, and you will get preferential treatment.
It will continue by Trump refusing to attend any direct summits with the EU institutions or the numerous EU presidents (and you cannot really blame him for that – both President Obama and even ex-PM Renzi say these summits are a waste of time).
The pressure will then be raised on selective Member States which are seen as hold-outs against Trumpian pressure. Expect Germany to be presented with additional bills for having US soldiers based on their territory, and the Trump administration making it harder for German and French businessmen to travel to the US, whilst on the contrary, Brexit British, as well as “Muslim migrant-free EU hold outs” like Poland and Hungary get rewarded with super-fast business access.
And let us be honest: it will not take much for the EU to grind to a halt. As the atmosphere sours, many Europeans will start claiming that the EU (not the US) is at fault, and, in case you forget it, Nigel will be out on the ground doing his hardest to make sure that Member States are queuing up to leave, starting with Ireland, but with plenty of other stops on his route.
Boris Johnson may not have been seeking the destruction of the EU, but he will certainly be smiling. After all, if the EU collapses, he will not have to deal with the messy reality of post-Brexit life outside the EU – rather he will have been the prescient visionary who saved the UK from the “inevitable collapse”. He can turn to Theresa May a bit sooner than planned and tell her it is now his turn for the job at the top. So expect a helping leg to trip-up any EU initiatives whilst the UK still has a seat at the table and can prevent something from happening by blocking unanimous agreement.
Given this background, Vladimir Putin may also not even need to deploy his little green men to the Baltic states in order to secure a collapse of the EU, or at least to reduce the attractiveness of the EU for Ukraine, Georgia, or any other parts of the former Soviet Union. But President Putin is a wise man who will not underestimate his enemy (as so many have underestimated Messrs Farage and Trump). He will deploy his considerable “Air War” resources, financing anti-EU populists, having “Russia Today” amplify any reports of impending EU collapse – and Wikileaks release secret emails hacked by Russian services detailing EU failings and Member States spying on each other (where the truth will, as always, be leavened by some plausible lies).
All doom and gloom? Yes, if the EU sticks with the current structures and sits like a rabbit in the lights of an on-coming truck. Can something be done? Yes. But it would require vision, and then symbolic and real action. At present, those in power in the EU are not showing any great vision. Outsiders must therefore provide some new thinking – and the citizens need to start with bottom-up reform…
Adrian Taylor (23/12/2016)
[dropcap]B[/dropcap]eaucoup d’Européens n’ont jamais vraiment compris Nigel Farage. Son objectif n’a jamais été seulement le Brexit. Sa vraie ambition réside dans l’effondrement de l’Union européenne.
C’est là qu’intervient le président Trump. Il a salué le Brexit comme étant «une grande chose“. Il a également dit à plusieurs reprises qu’il voulait “désigner des négociateurs commerciaux durs et intelligents pour lutter en faveur des travailleurs américains”. Alors, comment va-t-il trouver ces offres miracle et prouver à ses électeurs qu’il est le meilleur en business? En entamant un combat avec la Chine? Non, sur les conseils de son ami Nigel, ce sera plutôt en montant les pays européens les uns contre les autres.
L’UE est, après tout, une cible très facile pour un homme d’affaires très intelligent avec un flair pour les affaires. Le président Trump va commencer par promettre un grand traité de libre-échange avec le Royaume-Uni quelques secondes après la sortie du RU de l’UE. Le message sera clair: quittez l’UE, et vous bénéficierez d’un traitement préférentiel.
Ensuite, Donald Trump refusera de participer aux sommets directs avec les institutions de l’UE ou les nombreux présidents de l’UE (et vous ne pouvez pas vraiment le blâmer pour cela – le président Obamaet même l’ex-PM Renzidisent que ces sommets-là sont une perte de temps).
La pression sera alors mise sur certains États membres qui résistent aux pressions trumpiennes. Attendez-vous à voir l’Allemagne recevoir des factures supplémentaires pour avoir des soldats américains basés sur son territoire, l’administration de Trump rendra plus difficile pour les hommes d’affaires allemands et français de se rendre aux États-Unis, alors qu’ au contraire, les Britanniques, ainsi que les pays récalcitrants sans “migrants musulmans de l’UE”, comme la Pologne et la Hongrie seront récompensés par un accès aux affaires ultra-rapide.
Et soyons honnêtes: l’UE ne va pas tarder s’écrouler. Comme le lait qui tourne, de nombreux Européens vont commencer a blâmer l’UE (non les États-Unis) et, au cas où vous l’auriez oublié, Nigel sera là, à faire de son mieux pour montrer que les États membres font la queue pour sortir de l’UE, en commençant par l’Irlande, mais avec beaucoup d’autres arrêts sur sa route.
Boris Johnson ne cherche peut-être pas à détruire complètement l’UE, mais il va bien s’amuser. Après tout, si l’UE s’effondre, il n’y aura pas besoin de faire face à la réalité désordonnée post-Brexit – il sera donc le visionnaire prémonitoire qui aura sauvé le Royaume-Uni de l’effondrement inévitable. Il pourrait se tourner vers Theresa May un peu plus tôt que prévu et lui dire qu’il est maintenant son tour de prendre le job suprême. Attendez-vous donc à un coup de pied qui fera trébucher toutes les initiatives de l’UE, et le Royaume-Uni détiendra toujours un siège à la table et pourra empêcher des choses de se produire en bloquant l’accord unanime.
Dans ce contexte, Vladimir Poutine n’est même pas obligé de déployer ses petits hommes verts aux Pays Baltes afin d’assurer un effondrement de l’UE, ou au moins de réduire l’attractivité de l’UE pour l’ Ukraine, la Georgie, ou toute autre partie de l’ex-Union Soviétique. Mais le président Poutine est un homme sage qui ne sous-estimera pas son ennemi (comme tant de gens ont sous-estimé les Farage et Trump). Il déploiera ses ressources considérables “Air War“, en finançant les populistes anti-UE, en aidant le “Russia Today” à amplifier tous les rapports d’effondrement imminent de l’UE – et Wikileaks libérera des e-mails secrets piratés par les services russes détaillant les défaillances de l’UE et l’espionnage des États-membres les uns sur les autres (la vérité sera, comme souvent, remplacée par des mensonges plausibles).
Pessimisme? Oui, si l’UE s’en tient aux structures actuelles et reste donc bloquée comme un lapin dans les lumières d’un camion en vitesse. Y a-t-il quelque chose a faire? Oui. Mais cela requiert de la vision et une action symbolique et réelle. Actuellement, ceux qui sont au pouvoir au sein de l’UE ne font pas preuve d’une grande vision. Des outsiders doivent donc fournir une nouvelle réflexion – et les citoyens ont besoin de commencer par réformer du bas vers le haut …
Les 20 étaient les pourcentages, bien sûr.
Votre vision, sinon infantile, réductrice de la réalité de l’Union-Européenne ne peut que vous empêcher de percevoir la lourde déshérence qui est sienne.
Ainsi, certes la Grande-Bretagne ne peut que souhaiter l’effondrement de l’U.E. et les Etasunis de même, mais les raisons même vous en échappe.
Pour les britanniques, un double intérêt est en jeu, le premier, au socle ancien, est qu’ils ne peuvent supporter qu’un pays européen puisse dominer les autres, comme il en est aujourd’hui de l’Allemagne sur le reste de notre joyeuse union.
Le second provient de ce que leur tissu industriel (ce que vous oubliez) est dans une situation pire que la nôtre, il leur est donc d’une extrême nécessité de s’approcher d’une France devenue indépendante des dictats eurolâtres.
Pour l’empire U.S., la chose est plus simple à définir puisque visible tout au long de l’histoire: un empire déliquescent tend toujours à se débarrasser de ses branches les plus fragiles au fur et à mesure que ses faiblesses l’empêchent d’en conserver le contrôle.
Mais, si l’U.E. périclite ce n’est pas tant des pression d’une perfide Albion qui n’a pas encore posé des bases solides d’après brexit mais en raison de l’affaiblissement continuelle de cet empire U.S. nous ayant montré, lors de la guerre syrienne qu’il mena du coté des djihadistes, cette scission mortifère entre son armée et ses services secrets, la C.I.A., cela montrant et démontrant la-dite faiblesse au plus haut de sa hiérarchie politique.
Faiblesses militaires, du reste, visibles lors de la guerre civile ukrainienne dont l’administration U.S. eut de très lourdes responsabilités, ainsi qu’en Syrie.
Quand à l’économie, j’eus la curiosité de calculer le pourcentage réel de chômeurs U.S. et, ce, en reprenant les chiffres fournis à Businessbourse, soit 102 millions sur 324 Millions d’habitant, en excluant 20 de gens ni en âge, ni en capacité de travailler, ce qui me fit près de 40% de chômeur, soit 2/5ème de la population.
Or, l’Union-Européenne ainsi que l’euro ne peuvent pas survivre au délitement de leur mentor impérial.
Votre unilatéralité doctrinale ne peut que vous empêcher de percevoir les réalités qui sont actuellement en jeu, c’est pourquoi vous, tout comme le L.E.A.P. serez disqualifiés dès lors que tout ce système périclitera naturellement puisque vous serez dans la plus totale impossibilité de vous adapter aux nouvelles structures sociales qui se mettront en place.
N’allez pas croire que je parle là de Le Pen fifille et de son F.N. qui ne sont que des poupées de chiffon agitées devant nos nez pour nous faire croire au grand méchant loup, elle n’a que l’importance que vous lui portez.
En fait, la France reprendra son indépendance et le contrôle de ses frontières, c’est un homme véritablement de gauche qui vous le dit, et non pas cette droite véritable qu’est le P.S. (toute personne ne voulant pas sortir de l’U.E.€. est pour moi de droite, F.N./L.R./U.D.I./P.S./P.G.).